DOSSIERS REGIONAUX
TRANSPORTS
Notre modèle de développement a imposé, aux classes moyennes et défavorisées, de s’éloigner de leurs lieux de travail et de vie. Répondre à la fracture de la mobilité, c’est proposer un accès simple aux transports collectifs et aux modes doux de déplacement (train, tramway, tram-train, bus, vélos, marche à pied...).
Dès lors, les objectifs sont :
● de développer le réseau par une modernisation des infrastructures existantes, en particulier de la ligne Paris – Rouen – Le Havre, et non de parier sur la construction d'une ligne grande vitesse, grande consommatrice de terres agricoles, d'espaces naturels et de financement publics
● l’ouverture de nouvelles lignes, comme la liaison entre Rouen et Évreux, en concertation avec les habitants
ainsi qu’une meilleure intégration de ce réseau dans son environnement par la rénovation des gares pour les rendre plus accueillantes aux voyageurs et plus accessibles aux autres modes de déplacement qui ne polluent pas ou peu, en particulier les vélos et les autocars.
Le réchauffement climatique, la raréfaction du pétrole et l’augmentation de son prix nous obligent à développer des transports économes en énergie, par ailleurs moins polluants et donc de sortir de la logique du tout routier. C'est pourquoi, les élus Europe Ecologie se mobilisent notamment contre
● le contournement Est de l'agglomération rouennaise
● la déviation d'Evreux
Si les personnes doivent bénéficier de l’amélioration des transports régionaux, les marchandises profiteraient aussi de celle-ci pour voyager plus proprement tout en réduisant les nuisances liées à la traversée des zones urbaines par des flots de camions.
Rompre avec la logique du tout routier, c’est le défi du report modal vers le ferré, le fluvial et le cabotage maritime. Ceci suppose de stopper le démantèlement du service public du fret, de développer la connexion des entreprises de notre région aux lignes ferroviaires, de finaliser le contournement fret de l’Ile de France et de moderniser le canal de Tancarville tout en veillant à ce que ces nouvelles infrastructures respectent les milieux naturels en particulier la Seine et son estuaire qui ne peuvent être réduits à une simple autoroute logistique reliant Le Havre à Paris.
Nous sommes dès lors attentifs aux projets :
● d'arasement du chenal de Rouen (lié au classement des Boucles de Seine)
● d'extension des activités portuaires et de prolongement du grand canal du Havre
Aujourd'hui, les débats régionaux sur les transports mettent l'accent sur le projet de ligne grande vitesse Paris - Rouen - Le Havre (LGV). La présentation de l'avant-projet de SNIT par le MEEDDM interroge par ailleurs les priorités locales et les investissements de l'Etat, avec des propositions souvent déconnectées des besoins.
ACTUALITES
Schéma national des infrastructures routières : une belle part au routier
Le 13 juillet 2010, le MEEDDM a présenté l'avant-projet de SNIT. Seulement 4.5 % des investissements dédiés au mode routier selon le Ministère. Encore faut-il lire entre les lignes...
Priorité au réseau ferré : améliorer l'existant et ouvrir de nouvelles lignes régionales
cliquez pour agrandir
Le projet de LGV conditionne aujourd’hui les projets du territoire telle que la réalisation de la gare Rive Gauche ou la réouverture de la ligne Rouen-Evreux et hypothèque l’amélioration possible de la ligne existante et la densification et/ou l’ouverture de nouvelles lignes sur le territoire haut-normand...
Promouvoir les modes doux...